13 avril 2008
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10:06
Chacun pour soi est reparti dans le tourbillon de la vie...
Et quel tourbillon !
Et quel tourbillon !
Le dernier film de Jacques Doillon. Une jeune fille décide d'aimer le premier venu et le premier venu c'est Costa...
Doillon ne perd pas de temps. Dès les premiers plans du films on est dans l'histoire, avec les personnages, dans leurs vies. Parlons-en de leurs vies d'ailleurs. Camille a décidé d'aimer Costa, car il est le premier venu. Costa n'a pas vu sa fille depuis trois ans, et pour lui, c'est compliqué d'aimer Camille.
Doillon ne perd pas de temps. Dès les premiers plans du films on est dans l'histoire, avec les personnages, dans leurs vies. Parlons-en de leurs vies d'ailleurs. Camille a décidé d'aimer Costa, car il est le premier venu. Costa n'a pas vu sa fille depuis trois ans, et pour lui, c'est compliqué d'aimer Camille.
Viens s'ajouter à ce duo, ou à ce couple, Cyril, un jeune flic plein de charme, qui sera vite séduit par la complexité de Camille.
Les personnages sont complexes, difficiles à cerner, et le réalisateur joue de cette incompréhension en rendant toute la force aux moments. Des moments qui se veulent gracieux, par exemple pendant de la très jolie séquence quand Costa rougit sous le regard insistant et tendre de Camille, gracieux ou brutale s, violents, comme le braquage de cet agent immobilier.
Le temps passent, les situations se succèdent et chaque fois on est emporté par une force, on pourrait également dire par une grâce. Cette grâce qui n'est que celle du moment, de l'instant, de la vie est due à cette compléxité, cette obscurité, cette singularité qui ne nous amènent pas à nous formuler o des questions existentielles abstraites.
Le spectateur vit chaque instant comme si il était avec les personnages.
La langue est littéraire mais crue, ce qui la rend crédible.
La caméra est constamment en mouvement tout comme les corps des acteurs qui se tournent autour, se touchent, s'éloignent et s'attirent.
Cette peinture de la jeunesse séduit, émeut, et interpelle. Que demandait de plus à une oeuvre d'art ?
Source des images : img.ozap.com et toutlecine.com
Les personnages sont complexes, difficiles à cerner, et le réalisateur joue de cette incompréhension en rendant toute la force aux moments. Des moments qui se veulent gracieux, par exemple pendant de la très jolie séquence quand Costa rougit sous le regard insistant et tendre de Camille, gracieux ou brutale s, violents, comme le braquage de cet agent immobilier.
Le temps passent, les situations se succèdent et chaque fois on est emporté par une force, on pourrait également dire par une grâce. Cette grâce qui n'est que celle du moment, de l'instant, de la vie est due à cette compléxité, cette obscurité, cette singularité qui ne nous amènent pas à nous formuler o des questions existentielles abstraites.
Le spectateur vit chaque instant comme si il était avec les personnages.
La langue est littéraire mais crue, ce qui la rend crédible.
La caméra est constamment en mouvement tout comme les corps des acteurs qui se tournent autour, se touchent, s'éloignent et s'attirent.
Cette peinture de la jeunesse séduit, émeut, et interpelle. Que demandait de plus à une oeuvre d'art ?
Source des images : img.ozap.com et toutlecine.com